Le Sudrophone est un brevet 1892 de monsieur Sudre qui, grâce à une mécanique placé sur le pavillon qui utilise la vibration du son et une membrane en vessie tendu, espérait donner à un instrument à vent le même son qu’un violon ou un violoncelle !
Bien qu’il n’y soit pas tout à fait parvenu, j’ai une grande affection pour cet instrument dont j’aime beaucoup l’idée et l’esprit ; un instrument plein d’humour au son unique !
Ancêtre de l’ophicléide, ces instruments rares sont des « chaînons manquants » dans l’évolution des cuivres ! Ils sont la transition entre le serpent classique en forme de serpent et l’ophicléide en cuivre que l’on connait aujourd’hui. Tout comme son ancêtre ces instruments sont gainé de cuir pour assurer leur étanchéité.
Serpent de JB Coeffe
Ici cous avez avant et après restauration. Il s’agit d’un serpent droit de la 1ère moitié du XIXème signé J-Baptiste Coeffee. Ce facteur d’instrument avait ses ateliers à 10km d’ici à Chaumont en Vexin
Serpent de Forveil
Ici vous avez avant et après restauration un serpent droit de Forveil du 1er quart du XIXème. Remarquez la magnifique dorure qui orne le pavillon ! quel merveille !
Instrument rare !
Sarusophone alto, fin du XIX de Gautrot-Marquet. Instrument à hanche double ayant le même doigté que le saxophone sur les deux premiers octaves.
Restauration complète de l’instrument et fabrication des clefs manquantes.
Très beau monocorde de Joseph Pouceau, fin du XIXème. Instrument méconnu, dont le brevet a été déposé en 1889, conçu pour l’accompagnement de la liturgie.
De la main droite on fait vibrer la corde avec un archet et de la main gauche ont joue du clavier pour fractionner la corde.Le son s’approche un peu de celui du violon. C’est un violon de table à clavier !
Contre-basse allemande de Wolf de 1880 environ, à quatre barillets rotatifs dont un compensateur.
Restauration complète de l’instrument et fabrication des pièces manquantes.
Trombone à coulisse avec pavillon zoomorphe (à tête de dragon). Le buxin est un instrument d’origine étrusque, utilisé dans la Rome antique. Le trombone associé à ce type de pavillon est ornemental et n’a pas d’incidence sur la sonorité de l’instrument mais contribue à son attrait folklorique.
Celui-ci date du 1er quart du XIXème. Débosselage de tout le corps et remise en fonction de la coulisse.
Basson russe à 3 clefs de Dubois et Couturier à Lyon, vers 1835. Cet instrument est une survivance des tuba curva romains.Restauration complète de l’instrument.
Fin septembre 2009
Dimension : Largeur 19cm Hauteur 17cm Profondeur 9cm
Matériaux : Buis, érable ,tissus, laiton, acier et roue dentéLorsque l’on tourne la manivelle, une petite malle s’ouvre et un arlequin en sort pour venir s’asseoir sur son rebord. Je trouve intéressant d’associer l’idée d’un automate à un tour de magie avec un compère ! J’ai pour projet d’associer à la mécanique des cerveaux moteurs commandés à distance.Pour l’instant, deux petites targette situé à l’arrière du boîtier permettent de contrôler les signes oui et non de la tête ; Il faut voir les yeux des enfants lorsqu’ils posent des questions à l’arlequin et qu’il leurs répond !Commande de Pierre Mayer, édition limitée.
Fin septembre 2008 Dimension : Largeur 19cm Hauteur 25cm Profondeur 9cm Matériaux : Buis, être, érable ,tissus, résine, laiton, acier et roue dentéeC’est d’après un numéro de Siegfried and Roy (célèbres illusionnistes américains) qu’est né le désir de mécaniser ce tour ! J’avais envie de relever ce défi technique qui donne l’illusion d’un déplacement de personnage incroyable !
En effet, tout le monde connait le numéro consistant à intervertir deux personnages ; ici, l’un des deux est remplacé par un tigre blanc !
Un travail d’équipe
J’ai demandé à mon ami Gilles Poitou de réaliser les sculptures des personnages et du tigre, tandis que Pierre finalisait les peintures.
L’illusion au féminin
Mars 2007 Dimension : Largeur 19cm Hauteur 33cm Profondeur 9cm Matériaux : Buis, être, érable ,papier, carton, aimant, laiton, acier et roue dentée
Cet automate reprend le numéro d’illusionniste de Valérie, l’une des rares femmes illusionnistes, lors duquel elle change de robe en s’éclipsant derrière son ombrelle. Une touche coquine a été rajoutée : elle change également de culotte !