Je suis parti sur deux idées : La vielle à roue et le stroviol (Violon à pavillon)
Je voulais faire une vielle à roue muni d’un clavier (revue et corrigé par moi-même) munie d’une roue en buis pour faire vibrer la corde mais en guise de chevalet une prolongation de tête de lecture de phonographe au bout de laquelle j’ai mis un petit pavillon remplacerait la caisse de résonance . Une foie l’opération mené à bien j’ai fais chanter l’instrument et là je me suis dit qu’un peu de rythm serait le bien venu !
J’ai donc rajouté une poulie additionnel sur laquelle j’ai rajouté un selecteur pour alimenter trois percussions. Le tambour, le woodbloc et la cloche de verre !
Jouer de cet instrument est vraiment extra mais le mieux c’est quand on arrête !
J’ai souvent eu l’occasion de restaurer des monocorde de Pouceau et j’ai toujours trouvé très joli la version de table. C’est à l’approche de l’anniversaire de mon père que j’ai commencer la fabrication de ma version personnel. La ligne est plus personnel et le calisson plus sensuel.
Harpe du XVIIIème, arrivée à l’atelier en mille morceau ! L’instrument a dû basculer et exploser sous le choc et la tension des cordes.
Reconstitution complète. Il y avait tout à faire.
Véritable défi de restaurateur, cette harpe est ressortie de l’atelier, sinon comme neuve, du moins en état de marche sur une tension de corde modérée, ce qui était loin d’être évident.
Outre la restauration en elle-même il a fallu arrêter le patient et minutieux travail des insectes qui y avaient élu domicile !
Restauration complète : lutherie, sculpture et dorure, mécanique ; fabrication des pièces manquantes, notamment tout le piètement qui a ensuite été patiné.
L’instrument est ressorti en parfait état de jeu y compris sa mécanique à crochet.
Restauration partielle et remise en fonction de toute la mécanique (mécanique à crochet).
Fabrication d’une pédale en fer forgé et fabrication de toutes les chevilles de table en ébène pointée d’ivoire.
Le Soubassophone ou sousaphone est un instrument très imposant, présent dans les fanfares.
C’est un instrument difficile à restaurer en raison de l’épaisseur du métal et de son encombrement.
Instrument entièrement restauré.
C’est un très bel instrument assez rare dont j’aime beaucoup la ligne. Ce n’est ni plus ni moins qu’une trompette, mais avec une ligne circulaire et plutôt que des pistons droit nous avons trois barillets rotatifs au clétage ciselé et joliment ornés de nacre bleue. Quelle finesse !
Le Sudrophone est un brevet 1892 de monsieur Sudre qui, grâce à une mécanique placé sur le pavillon qui utilise la vibration du son et une membrane en vessie tendu, espérait donner à un instrument à vent le même son qu’un violon ou un violoncelle !
Bien qu’il n’y soit pas tout à fait parvenu, j’ai une grande affection pour cet instrument dont j’aime beaucoup l’idée et l’esprit ; un instrument plein d’humour au son unique !
Ancêtre de l’ophicléide, ces instruments rares sont des « chaînons manquants » dans l’évolution des cuivres ! Ils sont la transition entre le serpent classique en forme de serpent et l’ophicléide en cuivre que l’on connait aujourd’hui. Tout comme son ancêtre ces instruments sont gainé de cuir pour assurer leur étanchéité.
Serpent de JB Coeffe
Ici cous avez avant et après restauration. Il s’agit d’un serpent droit de la 1ère moitié du XIXème signé J-Baptiste Coeffee. Ce facteur d’instrument avait ses ateliers à 10km d’ici à Chaumont en Vexin
Serpent de Forveil
Ici vous avez avant et après restauration un serpent droit de Forveil du 1er quart du XIXème. Remarquez la magnifique dorure qui orne le pavillon ! quel merveille !