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biographie complète

Ancien élève de Jacques Monestier, Jean-François Bissonnet Leverbe est un bricoleur de génie, un touche à tout enthousiaste capable de restaurer une harpe destroy ou d’imaginer un automate magicien. D’ailleurs Jean-François est un magicien.

Dans son atelier, véritable caverne, il imagine, conçoit, fabrique, arrange, répare, restaure les instruments anciens (harpes, soubassophone et autres vieux phones… etc..) et automates (automates anciens et musique mécanique).

Né en 1970, Jean-François Bissonnet-Leverbe est un artisan passionné qui vit et travaille dans sa maison–atelier de Jouy-sous-Thelle dans l’Oise (60)
Tout petit déjà, il admirait les créateurs de génies tels que Géo-trouvetout et Léonard de Vinci (!). Il décortiquait toutes sortes d’objets glanés ici et là, pour en comprendre le fonctionnement, et, doté d’une grande imagination, il s’amusait à les modifier et à réinventer leur utilisation.

Son père, André Bissonnet, antiquaire spécialisé dans les instruments de musique, l’initie et lui transmet sa passion des instruments de musique anciens.

Puis il rencontre Jacques Monestier, le sculpteur d’automate de génie. Stimulé par ce dernier, qu’il considère comme son maître et avec qui il entretient toujours une grande amitié, l’apprentissage prend tout son sens et Jean-François décide de reprendre ses études et de passer son bac, afin de mettre toutes les chances de son coté.

Ensemble, ils travaillent notamment sur l’élaboration du « Grand Marionnettiste » de Charleville-Mézières. Jean- François développe le bras de connexion de cet automate.

Aujourd’hui, après des années de complicité et de transmission, Jean-François est à même d’assurer la pérennité des œuvres de Jacques Monestier et assure notamment l’entretien du Grand Escaladeur de la Chambre de métiers du Val d’Oise. Il réalise par ailleurs des restaurations périlleuses pour des collectionneurs chevronnés.

Sa formation à la restauration des instruments de musique se fait lors de différents stages dans les ateliers Milliens (Fabrique de trompe de chasse et spécialiste des cuivres) et les ateliers de Jean-François Picard (lutherie d’instruments à vent).

Il est remarqué par Pierre Mayer, avec lequel il entame une collaboration de laquelle naîtront plusieurs pièces d’exception.

Aujourd’hui Jean-François vit de ses deux passions ; la musique et les automates.