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Le « Délirophone » !

Je suis parti sur deux idées : La vielle à roue et le stroviol (Violon à pavillon)

Je voulais faire une vielle à roue muni d’un clavier (revue et corrigé par moi-même) munie d’une roue en buis pour faire vibrer la corde mais en guise de chevalet une prolongation de tête de lecture de phonographe au bout de laquelle j’ai mis un petit pavillon remplacerait la caisse de résonance . Une foie l’opération mené à bien j’ai fais chanter l’instrument et là je me suis dit qu’un peu de rythm serait le bien venu !

J’ai donc rajouté une poulie additionnel sur laquelle j’ai rajouté un selecteur pour alimenter trois percussions. Le tambour, le woodbloc et la cloche de verre !

Jouer de cet instrument est vraiment extra mais le mieux c’est quand on arrête !

Mon Monocorde

J’ai souvent eu l’occasion de restaurer des monocorde de Pouceau et j’ai toujours trouvé très joli la version de table. C’est à l’approche de l’anniversaire de mon père que j’ai commencer la fabrication de ma version personnel. La ligne est plus personnel et le calisson plus sensuel.

Harpe de Nadermann

Harpe du XVIIIème, arrivée à l’atelier en mille morceau ! L’instrument a dû basculer et exploser sous le choc et la tension des cordes.
Reconstitution complète. Il y avait tout à faire.

Véritable défi de restaurateur, cette harpe est ressortie de l’atelier, sinon comme neuve, du moins en état de marche sur une tension de corde modérée, ce qui était loin d’être évident.
Outre la restauration en elle-même il a fallu arrêter le patient et minutieux travail des insectes qui y avaient élu domicile !

bébé

Donner la vie !

Dimensions : Hauteur : 9 cm Largeur : 8 cm, Longueur : 13 cm
hauteur du bébé 5cm
Matériaux : bois précieux, boite à musique et peinture acrylique vernis.

Alors que mon amoureuse était enceinte de notre fils, j’ai eu envie de lui faire cadeau d’un automate entièrement nouveau ; un petit enfant assis au milieu de ses jouets qui s’agite au son d’une berceuse. Semblable à Gepetto donnant la vie à un bout de bois, j’ai expérimenté une paternité avant la vraie !

biographie complète

Ancien élève de Jacques Monestier, Jean-François Bissonnet Leverbe est un bricoleur de génie, un touche à tout enthousiaste capable de restaurer une harpe destroy ou d’imaginer un automate magicien. D’ailleurs Jean-François est un magicien.

Dans son atelier, véritable caverne, il imagine, conçoit, fabrique, arrange, répare, restaure les instruments anciens (harpes, soubassophone et autres vieux phones… etc..) et automates (automates anciens et musique mécanique).

Né en 1970, Jean-François Bissonnet-Leverbe est un artisan passionné qui vit et travaille dans sa maison–atelier de Jouy-sous-Thelle dans l’Oise (60)
Tout petit déjà, il admirait les créateurs de génies tels que Géo-trouvetout et Léonard de Vinci (!). Il décortiquait toutes sortes d’objets glanés ici et là, pour en comprendre le fonctionnement, et, doté d’une grande imagination, il s’amusait à les modifier et à réinventer leur utilisation.

Son père, André Bissonnet, antiquaire spécialisé dans les instruments de musique, l’initie et lui transmet sa passion des instruments de musique anciens.

Puis il rencontre Jacques Monestier, le sculpteur d’automate de génie. Stimulé par ce dernier, qu’il considère comme son maître et avec qui il entretient toujours une grande amitié, l’apprentissage prend tout son sens et Jean-François décide de reprendre ses études et de passer son bac, afin de mettre toutes les chances de son coté.

Ensemble, ils travaillent notamment sur l’élaboration du « Grand Marionnettiste » de Charleville-Mézières. Jean- François développe le bras de connexion de cet automate.

Aujourd’hui, après des années de complicité et de transmission, Jean-François est à même d’assurer la pérennité des œuvres de Jacques Monestier et assure notamment l’entretien du Grand Escaladeur de la Chambre de métiers du Val d’Oise. Il réalise par ailleurs des restaurations périlleuses pour des collectionneurs chevronnés.

Sa formation à la restauration des instruments de musique se fait lors de différents stages dans les ateliers Milliens (Fabrique de trompe de chasse et spécialiste des cuivres) et les ateliers de Jean-François Picard (lutherie d’instruments à vent).

Il est remarqué par Pierre Mayer, avec lequel il entame une collaboration de laquelle naîtront plusieurs pièces d’exception.

Aujourd’hui Jean-François vit de ses deux passions ; la musique et les automates.